Revenir à Michel Serres

L’angoisse devant le corps 

« La politesse, le conformisme vient d’une angoisse devant le corps. Limiter les gestes, stéréotyper les mimes, étouffer la posture dans une gangue appauvrie. [...] Pour nous, les fous gesticulent, les primitifs se désarticulent, le sauvage danse, enivré. Nous avons peur du délire, de la sauvagerie ; la pauvreté gestuelle est la traduction corporelle de cette épouvante. [...] Vertige insensé de l’animalité, timidité imbécile. » 

Cahiers de formation, Tome XIII. 

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